Ce que l’on retiendra tout d’abord de cette édition 2011, c’est cet acharnement qu’a montré la température à s’aligner sur notre pouvoir d’achat.
Bref ce qu’il nous fallait avant tout : de la nourriture, donc............
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Ben oui après tout, cela fait maintenant 3 ans que nous venons régulièrement à raison d’une fois par an faire nos emplettes dans ce même petit supermarché. Donc ce caddy, il est un peu à nous. Nous l’avons invité à se joindre à nous le temps du week-end.
Mais bon, revenons au début du week-end pour être tout à fait clair (plus pour très longtemps d’ailleurs...)
Nous nous étions séparés en 2 groupes et 3 véhicules. Nous étions 7 cette année.
J’ai nommé : Yoann et Romuald les deux seuls assez fous de la bande pour aller se frictionner avec le sable, quelques nouveaux (Quentin, Sylvain et machin), et Cédric zé moi.
Un premier départ vers 11h samedi matin pour les 5 premiers nommés, dans deux véhicules.
Cédric et moi dans un autre, départ vers 12h30 de chez moi.
1ère étape pour nous deux dans un charmant petit restaurant que je vous recommande beaucoup (le restaurant de la forêt) situé aux Hogues 27910.
Rassurez-vous si par un coup de malchance improbable bien évidemment, vous versez un peu trop d’eau dans le verre de ricard de votre copain, le patron refait illico presto la remise à niveau.
Encore un tuyau sur « l’ambiance feutrée » qui règne dans l’établissement : il se peut que si vous commandiez une foutinette (eau chaude+calva dans une tasse à café), vous vous retrouviez avec une choppe de bière dans laquelle le calva remplace l’eau, mais passé à la machine à vapeur de la machine à café afin qu’il soit chaud quand même.
Bref, 5 étoiles seraient largement méritées chez chô et dillau.
Chacun a fait sa route, et c’est ainsi que nous nous sommes tous retrouvés en fin d’après-midi sur notre emplacement de camping habituel avec notre fidèle caravane.
Ah ! J’oubliais un p’tit détail qui a son importance quand même.........
Vendredi soir, le sieur Yoann sus ci-dessus nommé, se dit : « tiens dimanche c’est la course, je descendrais bien ma moto de sur son trépied où elle repose depuis l’an dernier le lendemain du Touquet 2010. (J’exagère à peine, c’est vous dire si l’bestiaux s’entraîne fort....). Bref.
Ce qui fut dit fut fait.
Et pof, j’te pose la machine presque délicatement par terre.
Manque de bol, est-ce le froid et une huile très épaisse , ou une contrariété de l’amortisseur délaissé depuis un an, toujours est-il que monsieur l’armorto décide de faire chier son monde et se laisse aller.
Et c’est là, braves gens qu’il faut bien rendre grâce à Internet et aux millions de personnes qui y déposent des trucs et des machins à vendre, car figurez-vous qu’en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, Yoann avait retrouvé un armoto de CRF, qui plus est, à quelques kilomètres du Touquet. Quelle belle vie que la nôtre, comme dirait Madame Roger !!!!!
Bon j’en étais où ?
Ah jouis ! Les retrouvailles............
Et c’est là que commencent les commissions.
Bon alors là, comme d’hab : saucissons, pâtés, côtes de porc, saucisses, charbon de bois, allume charbon de bois, fromage, nouilles, pain...........etc.......etc........... Ricard, pinard, eau..............etc..........etc.......... Moutarde, quetchupe..............etc................etc....................... Jusqu’à, jusqu’à ce que notre Romu national ne repère dans le rayon boucherie, charcuterie, laverie, friterie, contrôle technique, l’un de ces supers morceaux de viande qui font la fierté de toute une profession.
D’ailleurs au moment de la dégustation du dit morceau, nous avons immédiatement compris que ce morceau avait forcément rendez-vous avec Romu, et certainement depuis l’an dernier d’ailleurs................. Inbouffable...........
Non Romu, autant je te laisse plonger les mains dans les entrailles de mon moteur sans aucune appréhension, mais la viande on la mange pas avec une clé de 12.............
Ca, c’est dit............ Non je déconne, bien entendu, personne ne pouvait deviner que sous sa couleur d’un rouge si tendre cette saloperie serait si dure ............
Rouge, le vin l’était aussi et ma foi bien qu’il ne fut pas grand cru, on a tout bu.
Bon, un p’tit repas normal bien convivial comme d’hab dans la caravane que nous avons quitté je pense vers minuit une heure, afin de regagné notre hôtel situé à Berck.
Sept personnes à l’appel, une seule chambre d’hôtel.
L’hôtel : « le Régiancia », je crois.
Genre d’hôtel improbable 856 chambres( !!!) dont 412 occupées par les CRS comme chaque année.
Lorsque nous pénétrons dans notre local à 7 places, nous sommes surpris par la fraîcheur non pas du papier peint ou de la moquette (c’était du pavé), mais par celle de la température.
Il doit faire à peine 15 ou 16°. Le bon Cédric n’hésite pas un seul instant et s’en retourne à l’accueil pour leur montrer de quel bois y s’chauf’..........
Nouvelle surprise lorsque nous le voyons revenir escorté d’un gaillard muni d’une massette en plastique. Ce dernier en assène plusieurs coups sur le robinet thermo-machin chose du radiateur qui ne bronche pas d’un degré.
Bref, un dernier verre de calva plus tard, et tout allait mieux.
Les deux pilotes dans des lits superposés, et les 5 autres dans deux grands lits rapprochés.
Quelques pêts zé rots de rigueur plus tard, Morphée nous fait signe qu’il est grand temps de la rejoindre dans ses bras.
Le joli son très mélodieux du portable de Romu (enfoiré) nous tire d’un juste sommeil à 6h30.
Deux ou trois courageux se risquent sous la douche, les autres préférant s’abstenir.
A 7 à 7 heures nous déambulons jusqu’à nos vézicules gelés.
Stella Plage pas encore complètement réveillé nous accueille. Nous montons le stand vite fait bien fait (des vrais pro), et nous engouffrons dans le premier trocson venu. Le patron l’air patibulaire (mais presque….merci Coluche), nous sert tant bien que mal cafés et chocolats. Pas le moindre croissant ou pain au chocolat en vue. Il nous raconte que les deux dernières nuits il les a passé derrière son bar à servir et à fumer son narguilé. On n’en rien à battre, mais comme nous sommes tout, sauf malpolis nous faisons semblants de compatir avant de partir.
Partir.............. Et arriver au troquet suivant où nous sommes les premiers clients. Pains au chocolat, croissants nous tendent enfin les bras. Ils ne seront pas déçus……….
Nous traînons un peu au chaud, puis Cédric et moi allons faire quelques courses pour le midi.
Pendant ce temps les zot’s sont repartis à la caravane.
L’heure est venue de conduire les pilotes au Touquet. Seuls Sylvain, Cédric et moi restons à Stella Plage.
Il est environ 11h 11h30 et nous décidons d’aller faire un tour sur la plage. Comme il est encore un peu tôt (départ de la course à 13h) nous marchons droit devant sur le sable.
Nous marchons si bien que nous finissons par arriver à notre tour au Touquet pas très loin de la ligne de départ.
Ca y est les furieux sont lâchés. Merde que se passe t-il ?. Ma parole mais ils tournent à l’envers……… Et oui surprise du chef, cette année la grande ligne droite se fait au retour.
Je sais la vidéo n'est pas terrible, mais quand on aime.......
Il semblerait que la course ait été plus difficile que l’an dernier puisque 3 tours de moins étaient paraît-il annoncé pour les cadors. Info intox, même à l’heure actuelle je ne connais pas le nombre de tours fait par ces gens là.
Notre Romu a joué de malchance en perçant sa pompe à eau quelques centaines de mètres après le départ.
Yoann à cours d’entraînement à quand même bouclé 4 tours.
Quand à nous, l’assistance, nous avons rempli notre contrat comme d’habitude :
(regardez bien entre Yoann et la moto les victuaiiles sur la "table")
Vivement l’an prochain………. Henri vous salue bien…………………..
Ah! j'oubliais petit bonus pour ceux qui lisent jusqu'au bout...................