The RACE 23, 24 février 2008

  Plantons le décors :

 Depuis la manche du championnat du monde le 15 et 16 septembre 2007, nous nous étions bien promis de revenir dans cette superbe région du Puys de Dôme, plus précisément à NOIRETABLE haut lieu de l’enduro français. Il faut dire que la gentillesse des gens, alliée à la beauté du paysage nous avait fait craquer dès notre premier séjour.
Bref, nous y re-voilà pour cette course annoncée comme devant être la digne héritière de la fameuse Gilles Lalay Classic. Est-ce la référence à cette course de l’extrême qui a découragé bon nombre de pilotes, quoiqu’il en soit, force est de constater que les motos au départ ne sont pas très nombreuses.
Je peux, sans trop m’avancer, vu le succès remporté par cette première édition, assurer que le nombre de mobylettes présentes l’an prochain au départ devrait bigrement augmenter.
Toujours est-il que cette première tournée s’est déroulée sous conditions climatiques exceptionnelles. Lors de notre précédente venue en septembre, alors que nous avions couché sous la tente, nous nous disions que pour notre prochain pèlerinage il faudrait absolument retenir une chambre d’hôtel, car Février dans le Puys de Dôme, inutile de prévoir la crème solaire…………..Et bien que nenni, le soleil était au rendez-vous et il faisait presque chaud. En ce qui nous concerne, ayant retenu la leçon de grande canicule de 2003, nous avions tout ce qu’il faut pour ne point nous déshydrater. 
Comme pour la manche du championnat du monde, les spéciales et les points extrêmes étaient parfaitement indiqués.
Profitons en pour tirer un grand coup de chapeau à toute l’organisation (bénévoles y compris bien entendu).
Nous nous sommes donc rendus sur ces sites pour en prendre plein les yeux. Le samedi en fin d’après-midi, alors que les concurrents avaient tourné le bouton sur « on »  de leur(s) phare(s), nous nous trouvions sous les projecteurs installés en pleine forêt, dans une grimpette « chère ».
Un concurrent, deux, trois, dix, quinze, vingt, trente … On les pousse tant bien que mal pour les aider à franchir cette satanée difficulté. Il faut bien avouer qu’il ne reste plus beaucoup de fadas comme nous à part les bénévoles du coin présents pour démonter ce qui doit l’être.
Puis quelques minutes après le passage d’un concurrent, arrivent des commissaires roulants indiquant aux bénévoles sur place que c’est terminé pour aujourd’hui. C’est à ce moment précis que commence pour moi l’un de mes plus beaux souvenirs d’enduriste.
Une voix dans la nuit crie : « Hé les Normands là-haut, pourriez-pas nous donner un coup d’main pour démonter les projots ? »………
Nous : « D’accord mais ça va vous coûter l’apéro »……………
Il faut nous imaginer alors dans cette putain de forêt en pleine grimpette dans le noir, avec pour seul éclairage la lumière des téléphones portables, redescendre jusqu’à la route avec les projecteurs sur le dos … Epique, vraiment un vrai moment de bonheur …
Une fois arrivé à bon port, apéro dans notre voiture, pinard dans la leur.

S’en suivit une soirée imprévue, trop longue à expliquer, mais bien trop courte à vivre.

Oui, je sais le film je vais essayer de l'éclaircir, car effectivement nous n'étions pas très clairs........

Bref, je pense pouvoir dire que nous leur avons laisser un souvenir … Comment dire …Emu.
Dimanche matin 8h00. Quelques courses sur le joli petit marché, pour tenir le coup pendant la journée.
Le soleil est de nouveau au rendez-vous.
 Ah ! J’oubliais …. Notre hôtel « Le Chanteclair » sur la place du commerce à SAINT REMY SUR DUROLLE, je vous le recommande : familial comme on les aime, tenu par des gens charmants, c’est pas difficile, on y retournera c’est certain.
Direction la salle polyvalente pour le p’tit-déjeuner. Au menu, charcuterie, tripes, fromage dessert, et café pour tremper le gâteau dedans.

Parlons un peu maintenant de la course :

 Je pense sincèrement que les pilotes se sont régalés. En fait, cette épreuve n’avait pas grand-chose à voir avec la Gilles Lalay Classic. Le parcours bien que semé d’embûches (normal pour un enduro) n’en n’était pas pour autant extrême.
La journée du samedi devait servir d’éliminatoire pour bon nombre de concurrents, mais devant le peu d’affluence de concurrents, les sanctions ont été allégées. Cette épreuve ne nécessite plus des mois d’entraînement spécifique comme sa prestigieuse grande soeur. Néanmoins, ne vous pointez pas là-bas la fleur entre les dents en pensant simplement perdre un peu de surplus pondéral.
Les grimpettes, les déverts, les descentes, les pierriers, les bourbiers et autres troncs d’arbres couchés en travers de la route auront tôt fait de venir à bout de vos bras. De plus l’arrivée à SAINT REMY SUR DUROLLE, près du magnifique plan d’eau, très spectaculaire pour les spectateurs (donc ça tombe bien), est aussi très épicée, notamment une dernière grimpette « chère ».
Un plein d’essence plus tard, et c’est le retour vers la Normandie.  The Race, at the next year !!!!!!!

Voilà, il ne vous reste plus qu’à jeter un œil sur les photos et vidéos en vrac. A+.

Bonus pour ceux qui ont tout lu jusqu'au bout..........